17 novembre 2025
Mediapart, quotidien d’information générale, indépendant et participatif et Tënk, coopérative du cinéma documentaire sont partenaires depuis le tout premier jour de Tënk, en 2016. Toujours engagés pour la création documentaire, Tënk et Mediapart s’associent pour une septième année pour soutenir 4 projets de documentaires de création autour d’enjeux politiques, sociaux et écologiques contemporains.
90 films ont été reçus, chacun singuliers, créatifs, travaillant autour d’enjeux politiques, sociaux et écologiques contemporains. Le choix a été difficile, mais le jury a retenu 4 projets qui bénéficieront d’un préachat de droits de diffusion de Tënk et Mediapart comprenant :
• Un apport en numéraire de 3 000 €.
• Un apport en industrie déterminé en fonction de la durée et des besoins du film (à hauteur de 13 000€)
L’apport en industrie se matérialise par la mise à disposition des Studios de Tënk. Vous pouvez retrouver toutes les informations concernant nos espaces de postproduction juste ici.
Bouleversé par la montée de l’intelligence artificielle, ACSTraduction, un petit cabinet de traduction se porte de plus en plus mal. Les clients ne veulent plus payer pour faire traduire leurs documents et la rentabilité baisse. Un premier licenciement est acté, un autre se profile. La directrice est tiraillée entre la loyauté vis à vis de l’équipe et celle envers la propriétaire-gérante, la pression économique et la fidélité à ses principes. Doit-elle donner toute la place à l’ia ou quitter le navire ? Je suis cette directrice et avec ce film je tente de mettre à jour le processus qui nous a fait en arriver là.
La Plaine de Pierrelaye, aux confins de la métropole parisienne, une ancienne plaine maraichère marquée par un siècle de pollution. C’est là qu’a commencé la plantation de « la forêt du Grand Paris ». Alors que la forêt avance et que le paysage se transforme, le film croise les destins de quelques personnages : celles et ceux qui œuvrent pour faire advenir « la forêt du XXIème siècle ». Celles et ceux qui vivent historiquement sur cette plaine, anciens ouvriers agricoles et Gens du voyage, et doivent la quitter.
La maternité des Lilas, fer de lance de la démédicalisation de l’accouchement en France et de la lutte pour le droit à l’avortement, est aujourd’hui menacée de fermeture. Elle est en effet acculée par un important déficit financier. Ce dernier est en partie structurel : du fait du dispositif de la « tarification à l’acte », démédicaliser, c’est se couper d’une partie des financements sur lesquels reposent les établissements de santé. Le positionnement idéologique de la maternité entraîne ainsi sa non-viabilité économique. Tandis qu’elle continue à faire naître les bébés, jour après jour, l’équipe des Lilas est confrontée à un choix : faut-il accepter une fusion avec l’hôpital voisin, et céder sur une partie des exigences en termes d’accompagnement et de soin, ou fermer définitivement ce lieu de lutte féministe historique ?
À haute altitude au milieu d’un immense domaine skiable, un pylône vit ses derniers mois. Autour de lui, le monde sauvage cohabite avec l’industrie du tourisme de masse, le paysage se transforme. Un projet de lac artificiel cristallise les tensions.
